Que font ces start-up qui connaissent un succès fulgurant ?
Le e-commerce gagne de plus en plus de terrain et son avancée fulgurante prend de la vitesse sans connaître de limites. Les prévisions annoncent en effet un chiffre d’affaires qui avoisine les 1000 milliards en 2020, une croissance de plus de 50% par rapport à celui de 2016. En d’autres termes, cette forme de commerce tend vers un avenir plus grandiose et plus vertigineux encore.
En arrière-plan, les artisans de ce succès sont nombreux. Start-up, ils sont en réalité le moteur qui fait tourner la machine et avancer l’e-commerce. Il existe plusieurs volets à prendre en compte et des domaines à maîtriser. Au fait, même s’ils restent dans l’ombre, c’est facilitent e travail des commerçants et les poussent à se concentrer sur le cœur du métier : la vente.
Les domaines pris en charge par ces start-up
La finance
Il n’est pas exagéré de dire que tout ou presque tourne autour de ce secteur. C’est un axe majeur sur lequel repose la vente transfrontière. Si les livraisons sont confiées à des professionnels, il en est de même avec les paiements. Global-e et eShopWorld y ont vu une opportunité.
Ces deux start-up, israélienne et irlandaise, offrent un moyen efficace, rapide et fiable pour des paiements sécurisés. Le vendeur et les consommateurs sont alors gagnants. Les marchands sont dispensés des problèmes liés au paiement et les acheteurs ne seront soumis à aucune surprise.
En effet, les modules conçus pour ce système calculent en automatique tous les frais. Le client, quel que soit le pays où il se trouve, n’a plus à calculer ni taxe ni frais de douane, ni les frais de retour s’il y a.
En d’autres termes, le travail des e-commerçant est grandement facilité et les acheteurs ne seront plus confrontés à de mauvaises surprises sur le montant à payer. Il est donc normal que le domaine soit en perpétuel progression.
Langue et communication
La communication reste un domaine stratégique important dans n’importe quel échange. Les ventes en font partie, essentiellement le e-commerce. Transfrontière, le marché international demeure l’objectif à atteindre. Chaque marché local devient une simple étape. Pour ce faire, les sites de vente doivent proposer ses articles dans toutes les langues.
C’est dans cette perspective que TextMaster et Authôt œuvrent pour donner à chaque acheteur les mêmes chances. Mentions légales, conditions de vente et de retours, fiches produits, fiches techniques, tout passe par des rédactions. Les services de TextMaster sont accessibles grâce au cloud, il s’agit là d’ une meilleure façon de se rapprocher des utilisateurs.
Authôt va plus loin. Si TextMaster s’occupe de traduire les textes, Authôt, lui, prend en charge la traduction de vidéo et de fichier audio. C’est le recours des clients à la recherche de sous-titrage ou de doublage de contenus. Il est primordial de préciser que l’avenir sera dans cette optique avec l’estimation que 50% des achats seront commandés vocalement d’ici 2020.
La gestion
Pour que le vendeur, le commerçant puisse se focaliser sur le cœur de son activité, il doit déléguer certaines tâches. C’est la raison d’être de l’externalisation et le moteur de fonctionnement des milliers de start-up.
La starp-up française Lengow en est un exemple illustre. Aucun produit à vendre, seulement la promotion des articles d’autres vendeurs sur des vitrines. Lengow s’occupe de rendre plus performantes ces vitrines et attirer des clients. Le logiciel prend en charge le pilotage de plusieurs enseignes dans différents pays du monde. Que ce soit sur Facebook, sur une marketplace étrangère, dans Google shopping ou toute autre plateforme, la start-up Lengow vole à votre secours pour booster votre chiffre d’affaires.
Quant à Azoya et The Agent, leurs succès tiennent à un filon oriental, plus précisément en Chine. Un marché gigantesque, mais jalousement gardé. De là vient le succès de ces start-ups qui permettent un accès dans ce vaste territoire au potentiel énorme. Azoya, fondé par des chinois promeut des opérateurs européens pour percer en Chine. Les grandes marques européennes comme La Redoute, Haba et British Food Store Online débarquent sur la terre chinoise convoyées par Azoya. Ils ont leurs sites chinois, un service client, les logistiques nécessaires. En contrepartie, une commission est versée à la start-up.
Le même objectif est suivi par The Agent, s’imposer dans le marché chinois. Seulement, c’est au niveau de la logistique et du stockage que tout se passe. Le domaine visé est essentiellement la mode et les marques les plus connues. Le volet marketing est en train d’être creusé.
Le crédit en tant que paiement
Dans le e-commerce, beaucoup de clients n’achètent pas leur produit comptant.
Si les grandes plateformes ont démocratisé le 3 fois paiement sans frais, pour des achats plus conséquents, donner la possibilité de les acheter à crédit devient nécessaire.
La start-up française Younited Credit propose depuis peu ce type de service. Spécialisée dans le crédit à la consommation, la fintech s’est développée en lançant Younited Business Solutions. Cette offre B2B permet notamment aux e-commerçants de proposer des offres de crédit à leurs clients afin d’étaler le remboursement d’un achat sur plusieurs mois.
Free pour sa nouvelle Freebox Delta ou bien les matelas Tediber utilisent ainsi ce service. Des clients prestigieux et de plus en nombreux qui ont participé à ce que Younited Credit intègre le Next 40 et le FT1000. Une réussite qui témoigne de leur très forte croissance depuis leur création en 2009.
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