Quelle formation pour les métiers du cinéma ?
Réalisateur, producteur, metteur en scène, ingénieur du son… les métiers du cinéma sont particulièrement variés. Allant des plus théoriques aux plus techniques, les débouchés dans ce secteur sont multiples. Si vous envisagez d’intégrer ce domaine d’activités, voici les formations à suivre.
Formation en audiovisuel
Plusieurs établissements octroient des formations aux métiers de l’audiovisuel. Cinq options sont proposées aux étudiants en vue de l’obtention d’un Brevet de Technicien Supérieur ou BTS. Il s’agit notamment des métiers :
- De l’image,
- De la gestion de la production,
- Du montage et du son,
- De la post production,
- Des techniques d’ingénierie et d’exploitation des équipements.
Les personnes admises à la gestion de production doivent disposer d’un baccalauréat ES ou L, tandis que les apprenants en techniques d’ingénierie et d’exploitation des équipements sont titulaires d’un bac S. Des mises à niveau sont organisées par certains établissements en vue de renforcer les bases des nouveaux apprenants. Il peut s’agir d’un renforcement des capacités scientifiques pour les bacheliers L ou d’un approfondissement en art pour les titulaires d’un bac scientifique ou technologique.
Un cursus de deux ou trois ans en école privée
L’Hexagone compte actuellement plus de soixante écoles privées qui initient aux métiers de l’audiovisuel. Parmi les plus prestigieuses, on retrouve :
- Le CIFACOM situé à Montreuil,
- L’EICAR à Plaine–Saint-Denis,
- Le CLCF à Paris.
Les programmes de formation sont variés et offrent plusieurs possibilités aux bacheliers. De cette façon, les apprenants peuvent choisir en fonction des conditions d’admission, de la durée du cursus ou encore des cours préparatoires octroyés. Certains établissements proposent des cursus en alternance pour ceux qui souhaitent devenir plus polyvalents.
Une licence en cinéma
Pour ceux qui souhaitent plonger pleinement dans l’univers cinématographique, un cursus en art du spectacle, en esthétique, en récit et techniques de narration et en histoire du cinéma constitue un choix judicieux. Ce parcours prépare les étudiants à devenir des critiques en art du spectacle et de la scène. Il débouche à une licence en arts du spectacle ou en études cinématographiques. En général, les futurs scénaristes optent pour ce programme de formation.
En ce qui concerne la spécialisation, des masters universitaires sont également octroyés par les établissements français comme l’ENS Paris et l’ESAV à Toulouse 2. Actuellement, 129 écoles forment aux métiers du cinéma, laissant aux bacheliers l’embarras du choix.
Une formation dans une grande école
En France, deux grandes écoles organisent annuellement des concours d’entrée pour accéder à leurs programmes d’initiation au septième art. Ces établissements peuvent former les apprenants jusqu’au Master II ou bac+5. Ce sont notamment :
- L’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son située à Paris,
- L’ENS Louis-Lumière à Saint-Denis.
Les candidats au concours doivent bénéficier de la tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il va sans dire que des notions en photographie, en cinéma ou en gestion du son sont nécessaires. Des épreuves de culture générale et une évaluation scientifique composent également le concours.
Une fois admis au concours à La Fémis, les apprenants disposent de 7 options de formation :
- Réalisation,
- Production,
- Scénario,
- Montage,
- Image,
- Son,
- Décor.
En outre, les apprenants de l’école CinéCréatis sont également avantagés sur plusieurs points, en particulier au niveau de l’insertion professionnelle, après l’obtention du RNCP niveau II, qui équivaut au bac+3. Dans chacune de ses filières, cet établissement aide les bacheliers à mieux maîtriser l’art et les techniques du cinéma. Pour vous initier aux métiers du grand écran, vous pouvez voir cette école de cinéma à Montpellier, à Lyon et à Nantes.
Les débouchés du septième art
Des fonctions purement théoriques et des postes plus techniques constituent les métiers du cinéma. Cette réalité signifie que cet univers propose des débouchés très divers pouvant correspondre à toutes les aspirations. Les étudiants sortants des écoles d’art et de cinéma peuvent devenir acteurs, cascadeurs, réalisateurs ou concepteurs. Les techniciens ont le choix entre monteur, ingénieur du son, animateur 3D, cadreur, chargé de diffusion et chargé de l’éclairage.
D’autres univers comme la photographie, la coiffure, les créateurs de mode et l’esthétique peuvent aussi intégrer le monde du septième art. Même les spécialistes dans d’autres domaines comme les écrivains et les psychologues peuvent devenir scriptes. En somme, les possibilités ne manquent pas. De nombreuses entreprises de production recrutent continuellement pour étoffer leur équipe chargée de la communication, du commerce, du marketing et des finances.