Sasu ou auto entrepreneur : comment choisir ?
La SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) est une forme juridique qui permet de créer une entreprise individuelle, avec un seul associé. Cette forme juridique est très utilisée dans le domaine du conseil et des services aux entreprises, mais aussi dans les domaines de la santé, de l’informatique ou encore de l’immobilier.
La SASU permet à son dirigeant d’être affilié au régime général de la sécurité sociale et donc de bénéficier des mêmes droits que tout salarié. Mais elle offre également quelques avantages fiscaux non négligeables.
Quelle est la principale différence entre une sasu et un auto-entrepreneur ?
La principale différence entre une sasu et un auto-entrepreneur est que la sasu est une société commerciale alors que l’auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel. Si vous souhaitez créer votre propre entreprise, il faut savoir qu’il existe différents statuts juridiques.
Il y a notamment le statut d’auto-entrepreneur, mais également celui de micro-entrepreneur ou encore celui de sociétaire à responsabilité limitée (sas). Ces trois statuts permettent de profiter d’un régime fiscal simplifié et souvent plus avantageux pour les entrepreneurs individuels.
L’auto entrepreneur peut facturer des services ou des produits sans être obligatoirement inscrit au registre du commerce et des sociétés (RCS), ce qui permet à l’auto entrepreneur de bénéficier d’un régime fiscal simplifié, en payant moins d’impôts.
L’auto entrepreneur peut par conséquent déduire les charges correspondantes aux frais engagés pour son activité professionnelle, ce qui permet de limiter la base imposable. Il n’a pas non plus besoin d’avoir un compte bancaire professionnel distinct, car il n’est pas tenu de déposer ses recettes sur un compte bancaire sous le nom commercial ou le nom personnel du micro-entrepreneur.
Le micro-entrepreneur doit quant à lui être obligatoirement immatriculé au RCS et ne peut pas facturer des services ou des produits sans avoir demander préalablement une autorisation administrative avant toute exportation hors Union Européenne.
Quels sont les avantages et les inconvénients d’une sasu par rapport à un auto-entrepreneur ?
Sasu ou auto-entrepreneur : quel statut choisir ? L’un des avantages de l’auto-entrepreneur est sa simplicité. En effet, il n’y a pas besoin d’ouvrir un compte bancaire pour votre activité professionnelle. De plus, cela vous permet de facturer sans devoir réaliser toutes les démarches administratives, ce qui représente un gain de temps considérable. Ce statut permet également à l’auto-entrepreneur d’avoir une seule et unique responsabilité.
Il ne peut être tenu responsable que sur ses biens personnels (sauf exception). Cependant, le risque lié au régime fiscal de la micro-entreprise est élevé : les charges sociales sont calculées en fonction du chiffre d’affaires et non en fonction des bénéfices ; donc si la société n’est pas rentable, elle risque la liquidation judiciaire.
Le principal inconvénient du statut sasu par rapport à un auto-entrepreneur est lié aux obligations fiscales et comptables qui peuvent être contraignantes pour le dirigeant (charges sociales élevées).
Quel statut juridique est le plus recommandé pour un entrepreneur ?
Choisir le statut juridique de son entreprise est un choix stratégique qui doit être adapté à la situation et aux objectifs de l’entrepreneur. Chaque statut a ses avantages et ses inconvénients, c’est pourquoi il est indispensable d’en connaître les principes fondamentaux afin de pouvoir choisir celui qui sera le plus adapté à votre projet.
Le choix du statut juridique dépendra des besoins de votre entreprise : activité, localisation géographique, capital social, régime social du dirigeant… Dans tous les cas, il faut se méfier des solutions simplistes qui peuvent vous faire perdre beaucoup d’argent. Pour commencer, vous devrez savoir quels sont les critères à prendre en compte pour définir le statut juridique convenable à votre projet (activité exercée, localisation géographique…).
Voici donc une liste non exhaustive des principales raisons pour lesquelles nous vous recommandons de choisir le statut juridique SARL :
- Pas besoin d’apporter un capital minimum
- Les associés ne sont pas responsables indéfiniment des dettes sociales
- Possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés
- Pas obligatoire d’avoir un commissaire aux comptes
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Quels sont les documents et les formalités nécessaires pour créer une sasu ?
Pour créer une SASU, les documents requis sont les suivants :
- Un exemplaire des statuts de la société
- Une copie du certificat d’inscription au RCS ou de l’extrait Kbis, délivré par le greffe du tribunal de commerce
- Un exemplaire des statuts datés et signés par tous les associés
- Une attestation sur l’honneur certifiant que le candidat à la SASU n’est pas interdit de gérer une entreprise commerciale ou artisanale
- L’attestation sur l’honneur complétée et signée par chaque associé portant mention des apports en nature effectués par eux et comportant le chiffrage correspondant
- Un document attestant que le candidat à la SASU ne tombe pas sous le coup d’une interdiction qui frappe quelques catégories d’entrepreneurs (interdiction professionnelle), notamment certaines professions réglementées (notaires, huissiers…).
Il s’agit des actes qui régissent la gestion de l’entreprise. Leur contenu est libre. Les statuts peuvent être rédigés sur papier libre, mais il faut veiller à ce que chaque article soit bien précis et complet. La plupart du temps, ils doivent être préalablement déposés auprès du Tribunal de Commerce pour enregistrement afin d’être opposables aux tiers (créanciers).
Quels sont les droits et les obligations d’un auto-entrepreneur ?
L’auto-entrepreneur doit respecter certaines obligations, telles que celles relatives à la rédaction des statuts et aux conditions de fonds ou de forme. Par ailleurs, l’auto-entrepreneur doit également se conformer à certaines obligations comptables, fiscales ou sociales. Ainsi, il est important de bien réfléchir avant de créer son auto-entreprise.
Enfin, il convient d’être vigilant quant au choix du statut juridique pour votre entreprise. Pour vous aider à bien choisir le statut juridique adapté à votre activité professionnelle, vous pouvez consulter le site internet spécialisée.
Quelles sont les conséquences fiscales associées à chaque statut juridique ?
Vous devez savoir qu’il existe plusieurs statuts juridiques pour l’entreprise. Vous pouvez opter pour une entreprise individuelle, une SARL, société à responsabilité limitée, une SA, société anonyme ou encore une SAS, société par actions simplifiée.
Le choix du statut juridique dépend de votre situation personnelle et familiale et de vos objectifs d’investissement. Un entrepreneur qui souhaite créer sa propre entreprise peut opter pour le statut d’entrepreneur individuel (EI), qui correspond à la forme la plus simple de l’entrepreneuriat, sasu ou auto entrepreneur. Ce type d’entreprise n’a pas de personnalité morale distincte de celle de son propriétaire, ce qui signifie que ses biens personnels sont engagés en cas d’endettement.
Les entrepreneurs individuels ont également la possibilité d’opter pour le régime fiscal des micro-entrepreneurs (auto-entrepreneurs). La SARL est un type particulier d’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) car elle offre un certain nombre d’avantages fiscaux et comptables au niveau social et fiscal par rapport aux autres formes juridiques dont les règles sont moins favorables.
Enfin, vous pouvez choisir le statut SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) si vous souhaitez créer votre entreprise seul mais ne pas avoir besoin du capital minimum requis par les autres types de sociétés commerciales.
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est une forme de société commerciale permettant à un entrepreneur individuel de créer une entreprise sans être obligé d’apporter des apports en capital. Il s’agit donc d’une SASU, ou SAS Unipersonnelle, qui ne possède qu’un seul associé, et non pas une SAS dont l’associé unique est également le président.