Quelle formation en Belgique est requise pour devenir métallier ou soudeur ?
Certaines personnes sont faites pour les métiers administratifs et d’autres pour les activités manuelles. Dans les deux cas, les évolutions de carrière sont parfaitement possibles tant qu’on choisit la bonne branche. Vous avez de la rigueur et êtes méthodique, aimez les travaux d’assemblage, installation, maintenance, pensez au métier de métallier/soudeur. D’ailleurs, c’est une activité en pleine expansion ; la preuve : la multiplication des formations sur le sujet en Belgique. Si cela vous intéresse alors, voici ce que vous devez savoir.
Formation auprès de l’Institut Don Bosco
Pour suivre une formation complète sur la soudure à Bruxelles, l’Institut Don Bosco est une excellente option. Il s’agit d’une école secondaire technique qui propose des formations spécialisées dans le secteur industriel. Elle prône l’apprentissage par la pratique. C’est d’ailleurs pourquoi elle mentionne sur son site que c’est « une école où on apprend en faisant ». Cela permet de créer réellement l’expérience. Avant même d’être lancés dans le monde professionnel, les futurs soudeurs/métalliers acquièrent des compétences. Il ne faut pas non plus oublier que les métalliers/soudeurs sont très recherchés en Belgique, d’où l’intérêt de la formation si on recherche des débouchés rapides. L’institut, en-soi, propose toutefois d’autres formations en électricité, informatique, imprimerie ou encore en mécanique et bien d’autres.
Études et diplômes
Plusieurs formations peuvent mener au métier de soudeur/métallier. Cependant, en fonction de votre choix, vous pourrez opter pour diverses catégories. Par exemple, en termes de niveaux, il est possible de devenir opérateur en soudure, technicien ou encore ingénieur spécialisé en soudage. Vous avez alors les formations de base avec des CAP métiers de la fonderie, CQP soudeur industriel, CAP métallier, etc. Au-dessus, il y a le niveau bac avec des diplômes en Bac pro TCI ou TRMP. De même pour une MC (mention complémentaire) technicien en soudage. En niveau Bac+2, vous avez le BTS CRCI (Conception et réalisation en chaudronnerie industrielle) ou BTS en fonderie. Niveau Bac+3, il y a la licence professionnelle métiers de l’industrie : métallurgie, mise en forme des matériaux et soudage. De même, pour le certificat EAPS de coordonnateur en soudage et construction soudée. Enfin, au niveau Bac+6, vous avez un diplôme d’ingénieur spécialisé en soudage.
Le métier de soudeur ou métallier
Pour rappel, un métallier/soudeur est chargé du travail des différents métaux qui sont utilisés en industrie. Selon les besoins de cette dernière et les plans qu’elle crée, le professionnel réalise des tracés et découpes. Cela correspond à des feuilles d’acier, des tubes ou encore de la tôle qui seront assemblés pour former les pièces. Pour réaliser le soudage, il se protège évidemment avec les EPI correspondants (masques, gants, combinaisons, etc.). Le métier n’est pas sans danger, mais la formation permet de l’apprendre de A à Z. Son expérience peut amener le travailleur à effectuer tout ce qui est boulonnage, rivetage ou collage. Fort heureusement, les évolutions technologiques permettent aujourd’hui des travaux assistés par ordinateur (TAO) pour plus de précisions. C’est un métier qui vit avec son temps.
Mission et évolution de carrière
Comme dans de nombreuses branches professionnelles, le salaire de soudeur/métallier débute au SMIC. Toutefois, c’est un métier qui est très demandé ; l’évolution de salaire suivra donc rapidement. Le professionnel peut travailler en atelier ou sur chantier. Les conditions de travail et le salaire diffèreront alors selon les cas. En Belgique, la demande est forte et est basée sur des exigences à la fois théoriques et techniques. Les formations comme celle de l’IDB répondent directement aux attentes des employeurs. Ce qui facilite l’insertion dans le secteur professionnel. En effet, il ne suffit pas de connaitre les bases. Il faut surtout savoir préparer les pièces métalliques, choisir la bonne technique de soudage, vérifier les finitions, le suivi, etc.