Tout savoir sur la liquidation simplifiée ?
La liquidation simplifiée est une procédure qui consiste à mettre fin l’activité d’une entreprise. Le principe est simple. Dans cet article, nous allons voir ça de plus près !
Qu’est-ce que la liquidation judiciaire simplifiée ?
La liquidation simplifiée est une procédure de liquidation qui permet, en l’absence d’actifs, au débiteur de mettre fin à son activité. Cette procédure est souvent utilisée lorsque le débiteur n’a plus d’activité professionnelle et que ses dettes ont été réglées.
Il existe différents types de procédures collectives : la sauvegarde, le redressement judiciaire et la liquidation judiciaire. La sauvegarde protège les créances antérieures au jugement d’ouverture et peut être utilisée pendant toute la durée de la procédure.
Le redressement judiciaire permet au débiteur de rembourser ses dettes après un jugement prononçant l’ouverture de la procédure collective. La liquidation judiciaire permet aux biens du débiteur insaisissables (biens non grevés par des droits) d’être vendus pour apurer les dettes du débiteur avant le prononcé du jugement de clôture.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la liquidation judiciaire simplifiée ?
La liquidation judiciaire simplifiée est une procédure prévue par la loi relative au redressement des entreprises. Cette procédure permet de liquider l’entreprise qui ne peut plus faire face à ses dettes, sans passer par la procédure classique de liquidation judiciaire.
Il faut savoir que cette procédure a été mise en place pour les sociétés ayant un effectif compris entre 20 et 100 salariés et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 10 millions d’euros.
Le but principal de la liquidation judiciaire simplifiée est de pouvoir réduire les dépenses liées à la gestion du passif du débiteur. Elle permet également au tribunal de prononcer un plan de continuation, autorisant le maintien de l’activité durant 2 ans maximum.
La liquidation judiciaire simplifiée présente plusieurs avantages :
- Elle est rapide : elle se déroule en quelques semaines seulement, ce qui permet aux créanciers, mais aussi aux salariés et aux fournisseurs d’être payés rapidement.
- Elle est peu coûteuse : cette procédure n’a pas besoin d’être assurée par un professionnel (notaire ou administrateur) puisqu’elle ne concerne que le partage des biens.
- Elle contient moins d’obligations pour le dirigeant : il n’est pas obligatoirement tenu d’assister à toutes les audiences.
Il doit simplement informer les créanciers qu’il souhaite être placé sous sauvegarde ou redressement judiciaire. – Elle protège les clients et les fournisseurs : ils bénéficient toujours du paiement des factures échues après la cessation des activités.
Quels sont les procédures à suivre pour procéder à une liquidation judiciaire simplifiée ?
La liquidation judiciaire simplifiée est une procédure qui consiste à mettre fin à l’activité de l’entreprise. Il s’agit d’une procédure simplifiée et accélérée, qui peut être appliquée en cas de cessation des paiements. Elle peut être utilisée pour les entreprises commerciales, artisanales ou agricoles.
La liquidation simplifiée ne concerne que les entreprises individuelles et certaines formes de sociétés commerciales (SARL, SASU). Pour procéder à une liquidation judiciaire simplifiée, vous devez remplir plusieurs conditions :
- Votre bilan est déposé au greffe du tribunal compétent
- Vous avez été mise en demeure par le tribunal dans un délai de 45 jours après la date de l’assignation
- Vous n’avez pas fait face aux dettes dont le montant est supérieur ou égal à 5 000 €
- L’actif disponible ne permet pas le paiement des créanciers.
Après avoir répondu aux différentes conditions requises par cette procédure, le tribunal vous attribue un mandataire chargé de vendre tout ou partie des biens mis en vente afin d’apurer les dettes. Ce mandataire doit ensuite faire désigner un commissaire-priseur qui sera chargé d’estimer les biens mis aux enchères et d’en organiser la vente publique. Cette vente publique se déroule habituellement au cours d’une audience solennelle présidée par un magistrat professionnel du tribunal devant un jury composés notamment du commissaire-priseur et des membres du personnel administratif du greffe.
Comment se passe une liquidation judiciaire simplifiée ?
Le dépôt de bilan d’une entreprise peut être à l’origine de nombreuses difficultés. Lorsque la situation est irrémédiablement compromise, un mandataire judiciaire peut être nommé par le tribunal pour diriger et gérer l’entreprise en cessation des paiements. La liquidation simplifiée permet à une entreprise dont les dettes sont trop importantes pour être remboursées, de ne pas se retrouver en cessation des paiements.
Lorsqu’un entrepreneur a réalisé des pertes importantes et qu’il ne peut plus faire face à ses engagements, il doit déposer une déclaration de cessation des paiements au greffe du tribunal compétent. Une fois cette formalité accomplie, le tribunal prononce la liquidation judiciaire simplifiée. Le jugement ayant prononcé la liquidation judiciaire simplifiée met fin à toute activité professionnelle exercée par l’entrepreneur et suspend toutes les procédures en cours.
Quelle est la durée de la liquidation judiciaire simplifiée ?
La liquidation judiciaire simplifiée est une procédure qui permet d’établir un état des créances, mais aussi de liquider le patrimoine d’une entreprise. La liquidation judiciaire simplifiée est une procédure qui permet d’établir un état des créances, mais aussi de liquider le patrimoine d’une entreprise. En effet, au cours de la liquidation judiciaire simplifiée, tous les actifs et passifs doivent être évalués pour permettre à l’entrepreneur de rembourser ses dettes.
Lorsqu’un entrepreneur ne peut plus faire face à ses engagements financiers ou quand il ne parvient plus à payer les dividendes aux créanciers, la loi prévoit alors une procédure collective appelée « liquidation judiciaire ». Pour pouvoir effectuer cette opération, il faut que le tribunal prononce la cessation des paiements de l’entreprise. Cela signifie que l’activité n’est plus viable et qu’il est impossible pour l’entrepreneur de régler ses dettes et donc sa dette sera déclarée irrécouvrable (même si elle n’est pas encore exigible).
Le tribunal désignera alors un syndic chargé d’organiser la poursuite de l’activité et la distribution du prix des biens restants après le règlement des créanciers.
Quels sont les critères à remplir pour bénéficier d’une liquidation judiciaire simplifiée ?
La liquidation simplifiée est une procédure d’apurement du passif, qui peut être mise en place par le tribunal de commerce pour les entreprises commerciales. Cette procédure permet au dirigeant de l’entreprise en cessation de paiement et dont le redressement est manifestement impossible, d’être placé sous la protection du tribunal afin qu’il soit mis fin à l’activité de la société. Pour bénéficier de cette mesure, votre entreprise doit répondre à plusieurs critères.
L’entreprise doit être en cessation de paiements ou faire face à des problèmes graves, ce qui peut justifier l’ouverture d’une procédure collective.
Le jugement prononçant la liquidation judiciaire doit également avoir été rendu depuis plus de 45 jours et ne pas avoir déjà fait l’objet d’un plan de sauvegarde ou d’un redressement judiciaire.
La liquidation judiciaire simplifiée vous permet également d’obtenir un plan présentant les mesures nécessaires pour assurer la continuation de votre activité sur tout son périmètre (continuation partielle ou totale) ainsi que le maintien provisoire des contrats en cours (contrats nommés). Ce plan peut ensuite faire l’objet d’une homologation par le tribunal si vous souhaitez continuer votre activité sous forme juridique autorisée (SARL, SAS…).