Comment est comptabilisée la redevance ?
La redevance comptabilité est due par toute personne physique ou morale qui exerce une activité professionnelle non salariée. Elle est calculée en fonction du chiffre d’affaires réalisé et de la nature de l’activité exercée.
Quelle est la différence entre une redevance et un compte comptable ?
Une redevance est un paiement effectué par une personne physique ou morale (un particulier, une entreprise) en contrepartie d’un service rendu.
Lorsque la redevance est versée à une société, on parle de compte comptable. La différence entre le compte comptable et la redevance réside dans le fait que l’une doit être déclarée tandis que l’autre ne nécessite aucune formalité.
Comment les redevances sont-elles comptabilisées dans le compte comptable ?
Les redevances correspondent à des produits de la vente d’un bien immobilier. Elles peuvent être comptabilisées soit en charges, soit en produits.
Les redevances sont comptabilisées en charges si le paiement n’est pas lié à une prestation réalisée par l’entreprise. Dans ce cas, les redevances constituent un débours pour l’entreprise. Et doivent donc être comptabilisées comme une charge dans le compte de résultat (comme une avance sur royalties).
Les redevances sont comptabilisées en produits si la rémunération est conditionnée. Au fait que le client achète un certain volume de biens ou autorise un certain type de service. Dans ce cas, les redevances constituent un revenu pour l’entreprise et doivent donc être comptabilisées comme un produit dans le compte de résultat (comme des royalties).
Quels sont les avantages et les inconvénients de la comptabilisation des redevances ?
La comptabilisation des redevances est une opération qui consiste à enregistrer les paiements effectués par un client pour l’utilisation d’un service ou d’un produit. Lorsque la redevance est payée à un fournisseur, il s’agit alors de facture, tandis que lorsqu’elle est perçue par le client, il s’agit plutôt d’une rémunération.
La comptabilisation des redevances peut être définie comme étant une opération. Qui consiste à comptabiliser les paiements effectués par un client pour l’utilisation du service ou du bien fourni par une entreprise. Si vous souhaitez monter votre propre entreprise, vous aurez besoin de savoir comment traiter les revenus provenant de la vente de services et/ou produits.
Ce dernier ne diffère pas fondamentalement de celle des autres types de revenus ; en effet, elle se compose principalement d’achats et autres charges externes (telles que les frais généraux). Seules certaines redevances faisant apparaître certains éléments spécifiques doivent faire l’objet d’un enregistrement comptable distincts. Par exemple : Les redevances dont le montant est libellé en devises étrangères doivent être converties et inscrites au cours du jour où elles ont été reçues.
Le coût des marchandises vendues doit être calculé sur la base du prix moyen pondéré sur lequel figurent les quantités achetées durant une période donnée (pondérée signifiant qu’il n’est pas tenu compte des variations ultérieures).
Quels sont les différents types de redevances qui peuvent être comptabilisées ?
Il existe différents types de redevances qui peuvent être comptabilisées. Nous vous les détaillons ci-dessous.
Les redevances issues des frais de recherche et développement. Les redevances issues des frais de recherche et développement sont des montants payés par l’entreprise à toute entité. Qui a participé à la réalisation d’un programme ou d’une activité (frais de formation, fournitures, installation, etc. ) Ces frais sont engagés pour le compte de l’entreprise et ne peuvent pas être imputés sur les résultats consolidés.
Lorsqu’un contrat principal est prolongé ou étendu. Et que les parties acceptent une extension ou une prolongation simultanée, il faut faire la distinction entre :
- La nouvelle durée pendant laquelle le concessionnaire a le droit exclusif d’exploiter
- La nouvelle durée pendant laquelle le concessionnaire conserve ce droit exclusif
- Le montant total des redevances initiales et finales dues au titulaire du droit pour toute cette période.
Il s’agit ici de la contrepartie versée par un exploitant à son concédant en vertu du contrat principal. Cette contrepartie est soit payée ponctuellement au moment du transfert du risque (redevance initiale). Soit versée en versements annuels jusqu’au terme du contrat (redevance finale). En cas d’extension du contrat principale, le montant relatif aux extensions est également considéré comme une contrepartie reçue par le titulaire du droit.
Quelles sont les conséquences fiscales de la comptabilisation des redevances ?
Pour les redevances, la comptabilisation doit être effectuée sur une base annuelle. Par conséquent, il faut enregistrer chaque paiement dans un compte de produits et charges distincts. Pour cela, le fournisseur doit établir un contrat de services et régler des honoraires au client.
Le bénéfice net ou perte nette sera ensuite déterminé par différence entre les produits et charges.
Le montant des redevances est donc imposable selon son montant réel dans l’année concernée. En effet, les redevances versées à l’avance sur une année ne sont pas déductibles du résultat de l’exercice en cours. Mais doivent être rapportées au résultat de l’exercice suivant. Cependant, si le montant des redevances était insuffisant pour couvrir la totalité des frais engagés pour la prestation du service (par exemple : location de locaux ou matériel). Cette différence peut faire l’objet d’un amortissement exceptionnel sur trois ans maximum (art. 39-1-2° du CGI).
Les experts comptables ont une redevance payée par les entreprises. En réalité, c’est l’Etat qui la paye en fait, puisqu’il s’agit d’une taxe versée à un organisme public (la Cour des comptes). Cette redevance est donc déductible du bénéfice imposable de l’entreprise.